LA CONSOMMATION RESPONSABLE EST DEVENUE UNE NECESSITE, PLUS QU’UNE MODE, CHAQUE FOIS QUE NOUS SOMMES UN PEU PLUS CONSCIENT DES EFFETS QUE LA SURPRODUCTION ET LA SURCONSOMMATION ONT EUENT DANS LE MONDE.

Pour Coolhuntermx, il est important de réfléchir et faire partie du changement. C’est pour cela qu’en collaboration avec Luv.it, une plateforme de vente de vêtement réunissant des marques qui ont consciences de l’environnement, nous allons te présenter ce texte qui parle de l’impact de la fast fashion (mode à grande échelle), justement.

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Tout à commencé avec les smoothies de Kale et la diète « paleo » (basé sur le fait de consommer des aliments dans son état le plus naturel possible et de s’éloigner le plus possible de la nourriture moderne et la mal bouffe). Ces 10 dernières années, le regard  la classe moyenne américaine sur la nourriture a changé. Certains disent qu’une révolution de ce type est en train d’arrivé dans l’industrie de la mode.

Bien qu’il n’est pas encore été largement diffusé, il existe un dilemme global qui montre que la surconsommation est très mauvaise. Le rythme avec lequel nous achetons et ensuite que nous jetons rapidement menace aujourd’hui notre planète et les personnes qui crées ces vêtements. Selon l’Agence de Protection de l’Environnement, 84% des vêtements que les gens ne voulaient plus au Etats-Unis ont finis soit dans une poubelle soit incinérés en 2012.

Nadine Farang, experte environnementale et écologie affirme que, « Tout comme la nourriture rapide n’est pas bonne pour notre corps, la mode rapide ne l’est pas pour l’environnement. Les deux sont très populaires et consommés par des milliers de personnes. Le défi est d’éduquer le plus de personnes possible sur l’impact environnemental négatif qu’engendre la mode rapide et la consommation addictive. »

Le mouvement de la mode durable, es une des solutions pour la crise nous offrant une lueur d’espoir  dans une réalité ou la consommation est de plus en plus néfaste. Un petit nombre, mais qui ne cesse d’augmenter, d’entreprises tentent de faire bouger le monde de la vente au détail, du commerce électronique et de la chaîne d’approvisionnement. Offrant des vêtements éthiques et respectueux de l’environnement. C’est l’histoire d’entrepreneurs énergiques et de marques reconnues qui cherchent à améliorer le monde petit à petit.

Nous pensons, que si nous donnons aux gens le choix, ils choisiront le bien par rapport au mal. En tant que consommateurs, la première étape est de comprendre ce que nous achetons et comment notre achat impact l’environnement.

Pour beaucoup d’entre nous, ou et comment nous achetons nos vêtements est basé sur un concept relativement nouveau dans lequel les vêtements sont jetables. La majorité d’entre nous c’est fait avoir par les jolies lumières des boutiques de mode rapide: une grande variété de vêtements floraux pour faire la fête à 10 pesos, une veste en « cuire » noire à 30 pesos. Et les jolis accessoires brillants! Les boutiques agrémentent cela avec des affiches attrayantes annonçant  des réductions de 60% ou une section de vente ou tout est à 5 pesos. Tout cela parait trop beau pour être vrai. Généralement ça ne l’est pas.

Le rapport de Pulse of Fashion Industry de la Copenhagen Fashion Summit montre les conséquences sur l’empreinte environnementale dans plusieurs zones, spécifiquement dans l’usage de l’eau, les émissions de CO2, l’usage de produits chimiques ainsi que  la génération et l’élimination des déchets. Les produits chimiques utilisés pour produire de manière rapide finissent par contaminer des fleuves sacrés dans le tiers-monde. Comme pour les industries alimentaires, une grande quantité de notre ressource la plus précieuse, l’eau, est utilisée pour cultiver du coton, pour teindre et laver. Et finalement, les vêtements représentent pratiquement 3% de la production mondiale des émissions de CO2, en accord avec The Carbon Trust.

Si l’éducation est précurseur de changement, il y a diverses organisations qui prennent des mesures pour des standards écologique et exiger une transparence de la part des marques. Le Pacte Mondial des Nations Unies et le sommet de la mode de Copenhague font partis des pionniers de ce mouvement.

Lilian Liu, gestionnaire de collaboration, travaille avec des entreprises pour encourager les commerces à s’inscrire au UNGC pour  adhérer à un ensemble de  principe et faire évoluer les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. L’ONU fait la lumière sur le fait que la production et la consommation de mode doivent être vues à l’échelle mondiale.

« L’industrie de la mode est l’une des plus contaminante du monde et qui nous affecte. », nous dit Liu. Avec l’initiative entrepreneuriale  éco-responsable la plus grande du monde, Liu décrit la mission de la UNGC: « Nous recherchons réellement la durabilité depuis une perspective holistique qui inclut tout l’aspect des droits de l’homme, le travail, l’environnement, la chaîne d’approvisionnement, l’anti-corruption, l’économie circulaire et les produits innovants. »

Rachel Bare, qui a travaillée comme Styliste pour le e-commerce au Studio Sandbox à New-York, nous explique que pendant les séances photos: « Notre quantité de marchandise est à chaque fois plus grande. Aujourd’hui ce sont des vêtements de mauvaise qualité mais en grande quantité, et cela c’est quelque chose que j’ai vu dans tous les aspects de l’industrie. »

Quand nous déciderons avec notre portefeuille que nous ne consommerons plus de choses qui ne sont pas réalisées de manière éthique et éco-responsable, les changements surviendront.

Par chance, des marques connues ont commencées à changer les choses avec des initiatives plus éco-responsables. Eileen Fisher a travaillée avec une marque pour sa campagne écologique nommée vision 2020. Cela inclut d’investir dans les énergies alternatives   dans la chaîne d’approvisionnement, en utilisant des fibres organiques et le moins d’eau possible.  Selon le rapport de Copenhague d’autres grandes marques aussi tentent d’améliorer leur processus de production et de fabrication: Nike a crée un processus de teinture innovant plus respectueux de l’environnement, Patagonia offre un service de réparation, Levi’s a changé tout son processus de développement afin qu’il soit plus éco-responsable.

Cory Sargeant, dirige sa propre firme de relations publiques à Los Angeles, et représente diverses marques éco-responsables et est satisfait avec les étapes principales par lesquelles passe les entreprises pour promouvoir le changement au niveau global. Par exemple, des détaillants comme H&M promeuvent de nouvelles lignes de vêtement éthique comme la collection Conscious et des initiatives de collecte de vêtements (recyclage vestimentaire) dans toutes leurs boutiques du monde entier. Cory mentionne qu’il y a des marques plus petites qui sont autant compétitrices au niveau de l’éco-responsabilité, et pour le succès financier de ces marques il conseil: « Il est important que les marques de mode éco-responsables suivent les tendances actuelles pour maintenir le pouvoir de l’industrie. »

En conséquence, ce sont les consommateurs qui ont un rôle important dans le changement des modèles commerciaux et d’exiger que les marques suivent des pratiques plus éthiques. « Je crois plus que jamais, que les consommateurs veulent de la transparence, de l’authenticité et se connecter plus profondément avec les marques… J’aime travailler avec des marques écologiques parce que tu peux raconter une histoire plus profonde et connecter les consommateurs aux artisans qui font que ses produits donnent plus de sens à l’achat. », nous explique Sargeant.

Les millenials Kris Cody et Liam Mahoney (tout deux toujours en étude) ont crées  une entreprise basée sur ce même idéal, après avoir trouver le sweat parfait fabriqué à partir de laine d’alpaca durant un séjour au Pérou. Leur entreprise s’appelle PAKA Apparel, ils emploient des femmes tisserantes au Perou, afin de maintenir en vie l’ancienne tradition. Cody décrit son processus pour le moment comme: « Nous connaissons tous les matériaux utilisés pour nos sweat, nous les trouvons à l’extérieur de Cusco. Nos femmes locales tissent les sweat (à un prix avoisinant les 130), puis les envoient à travers les montagnes des Andes à Lima, d’ou ils sont envoyés par avion aux Etats-Unis, puis envoyés individuellement. »

Cody croit au privilège et au pouvoir que nous, consommateurs, avons pour choisir nos vêtements: « Pour nous il est plus que jamais facile de comprendre la profondeur de notre achat. Tu peux cliquer sur un bouton et affecter de manière tangible la vie de quelqu’un à des milliers de kilomètres. À mesure que la globalisation augmente, je crois qu’il y aura plus de personnes exposées et conscientes des problèmes qui se passent dans le monde. »

Il y a une autre marque originaire du Peru, la très respectée M. Patmos. Célèbre pour ses tissus somptueux et ses cachemires pour lesquels des pratiques durables et écologiques sont utilisées dans la fourniture et la fabrication – autant que possible. Confortables et joliment élaborés, ses vêtements ont étés lauréat du prix Ecco Domani Fashion Fund et du CFDA / Lexus Eco Fashion Challenge pour son design éco-responsable.

Rachel Bare, qui aujourd’hui a quittée l’industrie de la mode pour diriger un collectif de bien-être à Manhattan, conclue: « Vous imaginez un monde dans lequel chaque marque doit respecter des standards éthiques et ne pas générer de gaspillage? C’est un rêve que je fais tous les jours… nous n’avons pas besoin de toutes ces « choses », cela ne nous est pas utile et pour l’environnement non plus. »

Nous sommes tous humains et nous sommes tous des consommateurs: Sommes-nous prêt à être exigent et emphatique lors d’une prise de décision. Le choix d’exiger de la transparence dans le processus d’achat est le tiens. La bonne nouvelle est que nous savons que tu prendras la bonne décision.

Tu peux commencer par acheter des vêtements qui ont des pratiques qui respectent l’environnement. Fait en sorte que tes amis et ta famille soient au courant du problème et qu’ils prennent part pour trouver une solution. Transforme toi en un consommateur de mode circulaire. Appuis les minorités. #ConsommeLocal



  • PHOTOS: Cortesía Luv.it

  • TRADUCTION: Jennifer Grosvalet

Fecha de Publicación:
06/04 2018