L’objectif de cet article n’est pas d’entrer plus en détail dans la problématique, de chercher les responsables ou de proposer une solution, mais de ne pas oublier les mauvaises pratiques, si bien qu’elles atteignent la communauté du design. C’est-à-dire les artisans qui depuis des années préservent un savoir-faire millénaire à travers le talent et  l’héritage familiale, il existe toujours un thème délicat qui les touchent qui est le plagiat de leurs pièces, les motifs et les patrons.

L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle traite trois concepts pour différencier l’artisan et par conséquent le protège de différentes manières: la réputation, l’origine, la qualité et le style qui les distingue par région en tant que produit ou service d’enregistrement de marque; l’apparence, à travers sa forme extérieure au moyen des droits de l’auteur; et le savoir-faire, la technique et la connaissance pour générer les pièces protégées par des brevets ou des secrets commerciaux. Mais comment mener à bien toutes ces procédures sans conseils opportuns et dans des conditions souvent injustes en ce qui concerne l’achat et la vente de leurs pièces?

Il n’a pas été possible d’enregistrer certaines pièces que nous considérons importantes sous Copyrights, même si c’était le cas, si une pièce se présentait avec quelques détails de différence, elle ne serait pas considérée comme une copie. Une fois que nous avons approché l’UNESCO, et à cet égard, ils ont répondu que rien ne pouvait être fait avec les copies et que nous devions aller à Paris où se trouve le siège. Il n’était pas possible que nos produits soient vendus dans le pays comme produits mexicains alors qu’ils étaient réalisés à l’étranger, affirme Socorro Oropeza, directrice des Mains du monde, exposition internationale d’artisans tenue chaque année au mois de mars.

Et que dire des marques nationales et internationales qui se sont attribuées des motifs et des patrons spécifiques de différentes communautés du pays, sans donner aucun crédit et encore moins de prime sur ce qu’ils ont vendus.

Cependant, après avoir parcouru ce sujet, divers experts ont posés sur la table d’autres interrogations: Comment enregistrer quelque chose qui appartient à une collectivité ou une région? Et surtout, quand chaque artisan génère des pièces uniques. Le problème est maintenant de proposer un système juridique qui traite non seulement de la propriété intellectuelle de la créativité individuelle, mais aussi de la propriété collective.

Face à cette situation, les acteurs doivent continuer à insister sur leur droit d’accès à l’information et au conseil, générant ainsi une culture de participation à la collectivité pour insister sur l’enregistrement de leur patrimoine culturel et créatif.

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Références:
– Regino, Adelfo. (2015). Propiedad intelectual colectiva de los pueblos indígenas. La Jornada.   http://www.jornada.unam.mx/2015/11/28/politi|
– Organización Mundial de la Propiedad Intelectual, WIPO (2016). http://www.wipo.int/edocs/pubdocs/es/wipo_pub_tk_5.pdf
– Basurto Gálvez, Patricia.(2016). La protección de la creatividad colectiva de pueblos y comunidades indígenas. Hechos y Derechos. https://revistas.juridicas.unam.mx/index.php/hechos-y-derechos/article/view/10316/12335
– Roldán, Nayeli. (2018). La falta de registro de derechos de autor de bordados indígenas permite que grandes marcas plagien sus diseños. Animal Político. https://www.animalpolitico.com/2018/02/plagio-ropa-indigenas-marcas/
– Cruz Bárcenas, Arturo. (2014). Artesanos de Hidalgo se unen para evitar el plagio de sus productos. La Jornada. http://www.jornada.unam.mx/2014/03/05/espectaculos/a08n1esp