IL Y A DES SOUVENIRS COLLECTIFS, DES EVENEMENTS SI FORT QU’ILS TRANSCENDENT D’UNE MANIERE OU D’UNE AUTRE LA DE VIE DE PLUS D’UNE PERSONNE. C’EST CE QUE NOUS APPELONS L’HISTOIRE.

Celui qui oublie son histoire est condamné à la répéter.

Jorge Agustín Nicolás Ruiz de Santayana y Borrás

Oublier ces faits importants, bons ou mauvais, cela parait être difficile, comme si c’était seulement possible grâce aux technologies super avancées des films de science-fiction. Mais au Mexique il semble qu’oublier est plus facile que ce que l’on croit, ou en l’absence de cette technologie fictive du cinéma nous déguisons l’oubli avec l’indifférence?

Nous avons oubliés nos frères disparus ( 19 156 personnes jusqu’a aujourd’hui en ce mandat de 6 ans), nous avons oubliés que l’Etat nous a abandonné, subjugué, volé, escroqué, nous a laissé mourir sous les décombres, tué avec l’armée qui est censé nous protéger… Combien de fois devons-nous supporter un mauvais gouvernement pour que nous décidions de changer l’histoire tant répété au Mexique?

En cette année électorale, nous ne pouvons laisser l’indifférence ou le faux oubli  nous assombrir de nouveau aux urnes, nous devons être prêts – du mieux que nous pouvons – à élever notre voix avec notre vote.

C’est pour cela que nous avons réunis quelques unes des erreurs qui, comme société, nous avons permis qu’elles se répètent encore et encore. Des souvenirs collectifs qui ne peuvent et ne doivent plus jamais être perdus dans nos mémoires, comme le dit le Confucius: Un gouverneur tirant est pire qu’un tigre mangeur d’homme.

Plutarco Elías vs. Carlos Salinas de Gortari/Enrique Peña Nieto

Le grand leader de la révolution, ainsi était connu Plutarco Elías Calles, président de notre pays de 1924 à 1928. Calle a réussi a maintenir pendant presque 10 ans le contrôle, à avoir le pouvoir sur 3 présidents différents, décider des cabinets et des candidats possibles en rejoignant la force politique dans un seul parti politique le PNR (prédécesseur du PRI).

Celui qui veut la chaise présidentielle, qu’il fasse la queue.PEC

Lázaro Cárdenas est celui qui a mis un terme à sa « dictature » en 1934, l’exilant du pays et chassant du cabinet présidentiel tous les callistas.

En 1988, Carlos Salinas de Gortari est président, ce fut l’un des pires gouvernements qu’a connu le Mexique. Nous avons vécut dans un assemblage constant, ce qui a eu pour conséquence une des crises économiques les plus fortes qu’a vécut le pays, qui a eu lieu justement à la fin de son administration. Salinas de Gortari a vécut beaucoup d’années en dehors du Mexique et de la vie publique, mais on dit qu’il a encore un grand pouvoir dans le gouvernement mexicain, plus précisemment on dit que l’ex-président parait avoir encore un grand pouvoir sur l’actuel président du Mexique, en 2015  Reporte Índigo a publié sur l’influence « salinista » dans le cabinet de Peña Nieto.

2 octobre 1968 vs. 26 septembre 2014

Ces deux dates sont seulement 2 des nombreuses fois ou l’Etat, sous le mandat de plusieurs gouvernements, a commis des crimes contre la société civile, dans la majorité des cas, pour avoir oser le défier.

La tuerie de Tlatelolco est une blessure historique dont nous ne pouvons guérir. Ce jour ce ne sont pas les voix des étudiants réunis sur la place de 3 cultures qui ont étaient réduites au silence a coup de canon, mais en cette après-midi tragique du 2 octobre l’Etat a fait taire tout le pays, laissant la peur d’élever la voix imprégner le pays entier, parce que le prix à payer pour faire respecter ses droits était (est) très élevé: la mort.

La conséquence de cela fut que socialement nous avons accepté que ce mauvais gouvernement perdure, et  cette décision a eu une mauvaise suite, car malheureusement, après presque 50 ans, l’Etat a de nouveau fait taire un groupe d’étudiants dans le mois patriotique,  dans une petite communauté de Guerrero.

Aujourd’hui encore le gouvernement ne nous a pas éclairé sur ce qu’il c’est passé et cela n’a pas l’air de lui paraitre important.

Fraude électorale 1988 vs. fraude électorale 2006

Le 6 juin 1988 est l’un des jours les plus sombres de l’histoire du Mexique, si l’on parle d’élection, ce jour il y a de la violence dans certains guichets, conséquence de tous les abus et irrégularités survenus lors des candidatures.

Il avait été dit que le système était tombé et le résultat de cette journée électorale n’a pas été annoncé comme il se doit. Le lendemain alors que le gouvernement  « résolvait le problème » le PRI annonçait sa victoire. Finalement, avec plus d’irrégularité et d’incohérence Carlos Salinas de Gortari a obtenu 50% des voix, Cárdenas 31% et Manuel Clouthier 16%, mais, avant la « défaillance du système informatique », personne ne savait réellement qui était le gagnant légitime de cette élection, de ce fait les résultats officiels sont restés préservés dans la Chambre des députés et n’ont pas étés rendus publics, mais on présume que Cárdenas était à la tête des votes avant l’échec du système.

En 2006, Andrés Manuel López Obrador a dénoncé publiquement qu’on lui avait volé ses élections présidentielles, organisant une série de manifestations et exigent que l’on recompte les votes. Obrador a déclaré au journal la Jordana que « le principal accord entre Felipe Calderón et Elba Esther Gordillo Morales était de commettre une fraude électorale en 2006, de plus des personnes proches de celle-ci occupaient des postes clés dans l’Institut Fédéral Electoral (IFE) et opéraient pour placer comme  dirigeants syndicaux des enseignants syndiqués qui se prêtaient à la fraude.

19 septembre

Deux séismes à la même date nous ont montrés comment le gouvernent d’il y à 32 ans et l’actuel n’ont pas étés à la hauteur du besoin de la société civile.  Cette date nous a montré que lorsque l’on a besoin que le gouvernement soit compétent, il nous tourne le dos. En ces deux occasions le mouvement strident de la terre a fait ressortir notre humanité, nous soutenir mutuellement, chercher de quelle manière aller de l’avant, en utilisant nos talents et nous montrant que le pire ennemi d’un mexicain n’est pas un autre mexicain.

La corruption est le grand coupable des mort des 19 septembre.

 

Oubli, ignorance ou indifférence, peut importe comment on veut le nommer, est ce qui nous a conduit à répéter sans arrêter une histoire qui profite à quelques-uns et subjugue beaucoup, combien de fraudes doit-il y avoir pour nous dire assez? Combien de disparitions  il doit y avoir pour nous sensibiliser? Combien de tremblements de terre doivent-il y avoir pour que le soutien mutuel ne naisse pas seulement en temps de crise?, et la liste des questions continue …

Nous terminons cette réflexion en invitant nos lecteurs à se  joindre à nos réseaux sociaux pour partager ce qu’ils  pensent des futures élections.



  • PHOTOS: Cortesía

  • TRADUCTION: Jennifer Grosvalet

Fecha de Publicación:
12/02 2018