SCANDALES DE CORRUPTION, LES DETOURNEMENTS DE RESSOURCES ET LES MAUVAIS COMMANDEMENTS SONT SEULEMENT CERTAINS DES PETITS SIGNES AUTOUR DES PERSONNES A PROXIMITÉ DES CANDIDATS A SE PRESENTER EN 2018.

Nous attendons le début des campagnes électorales, et ce très sérieusement. L’institut National Electoral a enregistrer trois candidats dont las partis politiques ont fait des alliances et trois autres indépendants en attente d’approbation des signatures reçues. Si toutes sont approuvées, nous aurons dans la course a la présidence Margarita Zavala, Jaime Rodríguez Calderón “El Bronco” et Armando Ríos Piter (mais il faudra attendre, puisque l’INE a déjà dit qu’il y a beaucoup de signatures illégales).

Ceux qui sont validés et qui vont commencer leur campagne en coalition sont Anaya (Por México al Frente: PAN, PRD y Movimiento Ciudadano), Andrés Manuel López Obrador (Juntos haremos historia: Morena, PT y PES) y José Antonio Meade (Todos por México: PRI y PVEM).

Eruviel Ávila avec José Antonio Meade

Il a été gouverneur de l’Etat du Mexique de 2011 à 2017 et antérieurement président municipal d’Ecatepec, aujourd’hui il occupe le rôle de vice-coordinateur pour la campagne de José Antonio Meade. Ce personnage présente quelque signalements comme l’achat de votes, un piètre mandat à Edomex, et son manque de réponse sur le cas « Estafa Maestra », dont l’université Autonome de l’Etat du Mexique était impliquée. Lors de sa dernière année de gouvernance, les assassinats  et les sequestration ont augmentés, sans mentionner la corruption et le féminicide qui à atteint le chiffre de 301 cas en 2017.

Meade est accusé d’être celui qui a laissé passer le « gasolinazo » (une augmentation de quasi 4 peso par litre en une année), et les détournements de fonds du Secrétariat du Développement Social face à Rosario Robles, pour qui il est devenu titulaire par la suite.

Napoleón Gómez Urrutia avec AMLO

Sa candidature au Sénat par la voie plurinominal via Morena a provoqué le mécontentement  étant impliqué dans une fraude s’élevant à 55 millions de dollars. Il continue d’être à la tête du Syndicat national des travailleurs de la métallurgie, le dirigeant de Vancouver, au Canada, lorsqu’il s’auto-exile en raison des accusations constantes de fraude et de l’explosion de Pasta de Conchos en 2006, où 65 mineurs sont morts pris au piège.

Les autres noms qui causent la surprise dans l’équipe AMLO, parce qu’ils ne jouissent pas d’une bonne réputation ou parce qu’ils sont ex-membres de leurs partis d’opposition, sont l’expansionniste Gabriela Cuevas et le footballeur et président municipal de Cuernavaca, Cuauhtémoc Blanco. Erika Hernández Gordillo et René Fujiwara, nièce et petit-fils d’Elbe Esther Gordillo, ancienne dirigeante du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (ancien opposant de López Obrador).

Rafael Moreno Valle Rosas avec Ricardo Anaya

Le 1er février il a annoncé qu’il quittait son poste de gouverneur de Puebla pour se dédier « corps et âme » à chercher le candidats à la présidentielle pour le PAN. Il n’a pas réussi, il a décliné la proposition, mais aujourd’hui il appuie Ricardo Anaya. La principale accusation contre lui est que durant son mandat, les féminicides ont augmentés de 575%. Le 28 juin 2016, la Commission Nationale pour Prévenir et Éradiquer la Violence Contre les Femmes a demandé à son gouvernement qu’il émette l’Alerte de Violence de Genre contre les femmes, chose que Moreno Valle n’a pas fait.

Autre cas scabreux est la construction de l’« Estrella de Puebla », une grande roue qui a couté 400 millions de pesos et dont l’exercice budgétaire occulté. Un autre des noms qui est traité de « pomme pourrie » dans la coalition est Dante Delgado, coordinateur national du Mouvement Citoyen. Il a été incarcéré en 1996 (pour 15 mois) dans la prison de Pacho Viejo pour délit de corruption, ils l’ont accusé d’avoir causé des dommages au trésor public pour un montant de 450 millions de pesos.

Le problème des « pommes pourries ».

Dans une élection qui semble si compétitive, les candidats ont ajouté toutes sortes de politiciens et de leaders. Cette addition de personnages a un double impact, le premier et le plus important pour les coalitions est d’ajouter des votes (de n’importe où), mais le second est loin de profiter à leur image (et laissant de côté l’image, l’avenir du pays ), ils peuvent soustraire des points parmi l’électorat indécis en donnant ou non leur approbation.

Sur le site Sinembargo, Juan Luis Hernández Avedaño, analyste politique de l’Université Iberoamericana du campus de Puebla, a expliqué très clairement: « Les partis, pour une bonne partie, pensent à court terme. Naturellement, la stratégie consiste à ajouter au plus sommable, en terme de ressources, de clientèle, de structures territoriales, etc. [A la place], à moyen et long terme, ces décisions d’approcher le plus imprésentable, ce qu’elles font, c’est nuire à la crédibilité des parties. »

Ainsi, l’alliance d’un parti de gauche comme celui de Morena avec le Partido Encuentro Social (de l’extrême droite) peut créer un mécontentement chez les électeurs de López Obrador. Si les parents d’Elba Esther Gordillo sont ajoutés à cela, cela peut créer une incongruence encore plus grande avec la ligne initiale du parti  le plus récent et leader (jusqu’à maintenant) dans la course aux élections.

Hernández Avedaño explique que « le vrai problème (…) sont les intérêts engagés, les intérêts acquis, les intérêts joués pendant toutes ces années, qui bien sûr essayent de voir comment ils font pour les soutenir et ne pas les perdre “, ajoute-t-il,” la classe politique mexicaine “fait de véritables aberrations en terme de représentation des intérêts » .

Si, en soi, l’élection d’un candidat pour nous représenter avec fierté est actuellement une tâche difficile, à quoi pouvons-nous nous attendre s’ils continuent d’ajouter des pommes pourries à leurs équipes? Il vaut la peine de se rappeler que lorsque vous votez pour un candidat, non seulement cette personne est élue, mais aussi les gens autour de lui. Nous dire qui chacun d’eux est peut être un facteur important pour décider qui nous voulons en tant que futur président du Mexique.



  • PHOTOS: Cortesía Inforema/Forbes/El Universal

  • TRADUCTION: Jennifer Grosvalet

Fecha de Publicación:
27/02 2018