UNE INITIATIVE QUI COMBAT LA DESINFORMATION Y LES PREJUDICES SOCIAUX ET HISTORIQUES SUR LA SEXUALITE FEMININE AVEC UN SITE WEB ACCESSIBLE PAR TOUT LE MONDE AVEC DES INFORMATIONS VERIFIEES ET CLAIRES.

Zoe Mendelson, reporter et génératrice de contenu, travaille dans la ville de Mexico depuis 2014, elle a dédié cette dernière année à faire des recherches sur les pussy.

Oui, sur les pussy ou le vagin (1).

Qu’est ce que vous avez découvert?

Sur les sites web gratuits, j’ai trouvé des informations confuses et contradictoires et sur les sites payants, comme des journaux académiques (paywalls alto), le peu d’information spécialisée était en grande partie impossible à comprendre, sans avoir des connaissances au préalables sur le sujet. La majeur partie de l’information était caduque et partiale. Et en pleine ère digitale, je me suis dis, « cela ne peut pas arriver ».

La sexualité humaine est un système complet avec des mauvaises – et peu d’information accessible, les  décisions qui peuvent être prises sont désavantageuses. Zoe considère que manquer de connaissances sur notre corps, de ne pas avoir accès a l’information correcte, est une injustice sociale, c’est pour cela qu’elle a décidé de faire quelque chose. Après tout, l’information c’est le pouvoir, non?

Avec l’artiste María Conejo et Jackie Jahn, qui étudie actuellement un cours de troisième cycle en santé publique à Harvard, ils ont projetés un destin numérique qui lutterait contre la désinformation sur la santé et le plaisir de la sexualité féminine.

Comme le dit son nom, Pussypédia es une encyclopédie gratuite, en ligne et bilingue sur le vagin. De plus, Pussypédia est facile à comprendre.

Elle se compose de trois composantes:

  1. Une pussy interactive – un modèle en 3D du système fournit gratuitement par BioDigital .
  2. Du contenu original – des articles comprenants des informations vérifiées (parce que c’est justement ce qu’elles combattent) avec des sujets tels que la transmasculine et la santé vaginale transféminée, la ménopause, la menstruation, les infections, le sexe et la masturbation, la prévention des infections sexuelles et l’utilisation de contraceptifs et l’avortement.
  3. Un portail avec des ressources vérifiées – une liste de quelques sites web qui traitent des questions de sexualité féminine avec une bonne information.

Moins de 24 heures après le lancement de sa campagne sur Kickstarter à l’initiative de Mexico Creates, Pussypedia a déjà près de la moitié du projet ancré. Les récompenses incluent des stickers, des tote bags, des sérigraphies de María Conejo et le parrainage d’articles et du site.

Qu’est-ce que ça signifie? Cette réaction répond au manque d’information fiable et « positive » qui existe sur internet et partout. La grande partie de la réthorique sur la santé sexuelle pour les femmes, et au Mexique c’est d’autant plus le cas, met l’accent sur l’embarras ( pour presque toutes les raisons)- avoir eu des relations sexuelles avec une ou plusieurs personnes, se masturber, vouloir avorter, avoir une mst, etc – et Pussypédia réussit à défier les idées reçues pour dire la vérité et aussi à inclure les personnes trans et non-binaires.

C’est important pour nous de montrer le corps des femmes comme quelque chose de positif, quelque chose duquel on peut parler et il faut pouvoir en parler naturellement sans se sentir mal à l’aise.

-María Conejo

(1) une note sur le langage

*personnes avec des pussies 

« Nous nous réapproprions le mot « pussy » parce que nous l’aimons. « Vagin » anatomiquement se réfère au canal vaginal. Mais quand nous voulons parler de tout le système avec les diverses parties, le mot n’atteint pas. De plus, le mot « vagin » vient de « gaine, étui »- choses dans laquelle on rangeait son épée. Nous n’aimons pas l’idée que les pussies soient simplement des objets simplement utiles pour le pénis. Nous utilisons « des personnes avec pussies » pour nous référer au personnes avec diverses combinaisons de caractéristiques anatomiques. Tout le monde n’a pas les mêmes parties. Nous donnons a « pussy »  une nouvelle définition élargie qui tient compte de la diversité de l’expression sexuelle et anatomique humaine. Nous n’utilisons pas le mot « femme » car il y a des personnes qui ont une pussy mais qui ne se considèrent pas comme des femmes. Il y aussi des femmes, qui sont nés sans pussy ou qui ne l’on pas encore.

C’est pour cela: « Personnes avec des pussies »

*| Philosophie et manifeste des 3 créatrices de Pussymédia.



  • PHOTOS: Cortesía

  • ILLUSTRATION: María Conejo

  • TRADUCTION: Jennifer Grosvalet

Fecha de Publicación:
01/12 2017